Raid Dingue par Quintin Leneveu

Avec cinq film comme réalisateur, Dany Boon est devenu l'un des symboles du cinéma populiste français bas de gamme. Ce cinéma qui coute un fric fou et se montre plus que médiocre. Autant le dire directement, "Raid Dingue" ne fait pas exception.
Suivant le parcours de Jo, fille du ministre de l'intérieur, flic maladroite (et passablement idiote) et rêvant d'intégrée le raid, le film se construit sur un scénario prévisible et bas de gamme, se déroulant comme prévu : malgré son manque de talent, Jo devient un bon élément du raid et tombe amoureuse.
Inutile de s'étendre plus sur l'histoire. En effet, dès les première seconde, le déroulement total du film est évident. Pire, l'écriture médiocre permet presque de poursuivre les dialogues des personnages, comme si chaque réponse était automatique et stéréotypés... Côté gag, le film échoue à arracher ne serait ce qu'un sourire et s'enfonce dans une série de blagues aussi prévisible que déjà vu. On passera sur la réalisation qui ne mérite même pas de s'y arrêter.
Côté casting, Alice Pol se monte, comme d'habitude, plus que moyenne, face à Dany Boon dans un jeu correct mais pas plus que ça. On regrettera que des acteurs talentueux comme Michel Blanc, Sabine Azéma ou Yvan Attal (dont le rôle minable fait sans cesse se questionner sur les raisons du choix d'Attal d'avoir accepté le rôle) soit présent dans un film aussi mauvais.
En bref, "Raid Dingue" est un énième exemple de ce cinéma populiste fade et sans intérêt qui pullule sur nos écrans encore et encore, poursuivant dans une voie bas de gamme dont on se passerait bien. Manque de bol, Dany Boon parvient encore et toujours à trouver des fonds pour produire ses navets (et il n'est pas le seul) et cela ne risque pas de finir...