Quantum of Solace par FlyingMan
Au lieu de poursuive sur la lancée de Casino Royale, tant du point de vue du fond que de la forme, Quantum Of Solace décoit en alignant un Bond simpliste, sans envergure et uniquement bourré d'action.
Certes l'action fait du bien, car ce n'était pas le point fort du précédent opus. Les scènes sont d'ailleurs excellentes et en nombre. Peut-être trop. Elles s'enchainent non stop. Je sais je suis jamais content, mais quand même... surtout que le scénario est écrit sur un carré de PQ. Si on poursuit sur l'organisation du Chiffre, on a droit ici qu'à un sous-fifre au charisme d'une crevette, avec un autre acolythe, le cliché du général d'Amérique latine digne d'un Expendables. Quantum Of Solace est sans doute le premier Bond qui ne demande pas un seul neurone de réflexion. 1h30 de bim, pan, boum, bien loin de ce que cette nouvelle ère avait promis 2 ans auparavant. Olga Kurylenko ne se fait même pas sauter par notre ami Bond alors que si y a bien une actrice qui montre son popotin dans tous les films à l'époque c'est bien elle. Un ingrédient essentiel à tout bon James Bond (si, si).
Quantum Of Solace ne creuse donc pas vraiment l'organisation de malfaiteurs, introduite dans Casino Royale. Son seul intérêt est de conclure les dernières pistes scénaristique laissées par Casino Royale (Mathis, Vesper...). A côté de cela, c'est juste un vulgaire film d'action, bien foutu certes et bien moins grotesque que dans Die Another Day, mais indigne d'un James Bond...