Angelica et Jack

Tout d'abord, la musique, clé de voute et une des signatures de Disney, est encore un élément percutant et fondateur de ce nouvel opus. 4e d'une série qui m'amène à confirmer que Jack Sparrow est passé dans la cour des grands et tel James Bond ou Jason Bourne il va y rester. Derrière le personnage, il y a, certes, Johnny Depp et en même temps, c'est bien lui le créateur de ce personnage loufoque dont les studios ne voulaient pas. Ici, il revient, après une période d'introspection moyennement réussie dans le film précèdent. Parce que comme il le dit "ce qui compte, ce n'est pas la destination, c'est le chemin". Ce que j'aime ici, c'est me laisser emporter avec d'anciens personnages que je retrouve avec plaisir et des nouveaux qui surprennent comme Pénélope Cruz et Oh ! Grand merci ! Une femme !
En tant qu'auteure, je me sens responsable de cette image de la femme qu'on véhicule encore parfois dans les films.
Certes, la sirène est un peu niaise et fleur bleue. L'astuce a été de lui opposer un homme de la même veine. Jack et la fille de Barbe Noire d'un côté, la sirène et le missionnaire de l'autre. Caricatures, oui et pourtant, tout le monde y trouve son compte. Et Jack Sparrow revit, encore et encore... avec une nana de sa trempe, cette fois. Pour mon plus grand plaisir !