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C’est bien simple, dans les années 80, il y a trois films qui ont réellement marqué le cinéma d’action policier urbain. Tout d’abord 48 hrs, qui a codifié le Buddy Movie. Puis Leathal Weapon, qui lui a redonné un peu de couleur et de fraicheur. Et enfin Die Hard, qui en 1988 vient tranquillement révolutionner le film d’Action avec un grand A. Cette œuvre reste aujourd’hui un tournant, ayant offert ses lettres de noblesse à un genre jusque-là réservé au bis.


Le concept se veut simple : dans un Los Angeles crépusculaire, le soir du réveillon de Noël, de gentilles personnes festoient dans un building. Elles sont prises en otage par des terroristes belliqueux, dont le plan parfaitement huilé est remis en question à cause d’un grain de sable venu passer les fêtes en famille. Ce grain de sable a un nom, devenu mythique : John McLane.


En à peine un quart d’heure, le décor et l’action sont posés. John McTiernan n’a dès lors plus qu’à utiliser tout ce que peut offrir la tour. Elle devient prétexte à des situations grandioses et palpitantes. D’un étage en travaux à un étage de bureau, en passant par le toit, il utilise tout l’espace et pousse son concept jusqu’au bout. La tour, devenue infernale, s’avère un véritable personnage et permet ce jeu de chat et de la souris, entre McLane et les terroristes.


Servit par un casting qui aujourd’hui fait rêver, avec en tête un Bruce Willis alors débutant, qui en met plein la vue en composant ce flic acide et blasé. Quant à l’antagoniste, ce qui nous est proposé n’est rien de moins que le terroriste le plus classe du monde : Hans Grüber. Orgueilleux, froid, cruel et calculateur, il est interprété par Alan Rickman qui compose ici l’un des plus grands méchants que le cinéma ait offerts.


Ça sent l’hémoglobine, la sueur, la poudre à canon et le C-4. C’est burne, violent, parfois sanglant, et toujours virtuose, souvent imitée, mais jamais égalée, désormais renforcée par la nostalgie qui s’en dégage. La mise en scène, comme la bande-son, très ancrée dans les 80’s, n’ont pas pris une ride, au point de tenir tête aux nouvelles productions. Die Hard, c’est une œuvre à toute épreuve, qui prend des coups, mais s’en remet toujours, à l’instar de son héros, qui se fait bien démolir, avant de revenir et de démâter du méchant. Du culte du culte du culte !


Le 17 avril 2012


-Stork._

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le 22 avr. 2021

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