Je suis assis sur mon fauteuil rouge, sans prévenir, le générique surgis. Et là je suis complètement perdu. Une clope, deux clopes, rien n'y fait. Je ne sais plus qui je suis, où je suis ni pourquoi je suis là.

Chaque infime instant est maîtrisé à la perfection. Sans en faire des caisses, sans sortir les violons en grandes pompes, on ressent ces incroyables émotions qui nous étripent la raison, nous laissant comme tel, gisant sur le sol en simple amas de chair et d'os. Maintenant, je me retrouve dans le plus grand des désarroi et je dois faire avec.

Et c'est sans parler de la dernière scène, apothéose en sobriété déconcertante, qui vient planter le clou une dernière fois, achève le spectateur. Bonne soirée.
Clepot
8
Écrit par

Créée

le 7 févr. 2015

Critique lue 1.7K fois

13 j'aime

1 commentaire

Clément Capot

Écrit par

Critique lue 1.7K fois

13
1

D'autres avis sur Phoenix

Phoenix
Sergent_Pepper
5

Volte fade.

Il existe de multiples voies pour aborder un passé qui ne passe pas : Phoenix en tente une pour évoquer l’histoire de l’Allemagne au lendemain de la guerre, durant cette trouble période où l’on est...

le 7 août 2016

18 j'aime

3

Phoenix
Theloma
5

Ah que tu ressembles à ma femme dis donc

Sur le papier ça paraissait pas mal du tout cette histoire de femme défigurée, rescapée miraculeusement des camps, qui change de visage et n'est pas reconnue par son mari. Sauf que ça ne fonctionne...

le 13 janv. 2017

16 j'aime

5

Phoenix
Fritz_Langueur
4

Coquille vide

Tout ça pour ça… La bande annonce était prometteuse et évoquait la forme épurée du cinéma allemand des années 80, d’une Von Trotta ou d’un Fassbinder. En réalité nous sommes plus proches de celle...

le 1 févr. 2015

14 j'aime

3

Du même critique

Phoenix
Clepot
8

Claque.

Je suis assis sur mon fauteuil rouge, sans prévenir, le générique surgis. Et là je suis complètement perdu. Une clope, deux clopes, rien n'y fait. Je ne sais plus qui je suis, où je suis ni...

le 7 févr. 2015

13 j'aime

1