Personne n'est parfait(e)

Alors qu’il n’avait plus écrit de scénario depuis 1985, Joel Schumacher s’engage dans ce projet personnel et livre un film sympathique, bien qu’il ne soit pas parfait, lui non plus.

Un ancien militaire (Walt) travaille maintenant dans la police. Un soir, il intervient dans une bagarre mais est victime d’un AVC. Trés conservateur, il va devoir réapprendre à s’exprimer avec son voisin, un travesti excentrique.

Personne n’est parfait(e) sera globalement un échec au box office. Et un échec critique. Pourtant, les performances de De Niro (ultra emballé par le projet dés le départ) et de Philip Seymour Hoffmans seront largement loués par la presse. Il faut dire que les deux sont parfaits dans ce film au scénario qui a tendance à un peu trop s’éparpiller par moment. C’est clairement son plus gros soucis car, pour le reste, s’il reste sur un pitch et une évolution assez classique, assez attendu, il est plutôt bien écrit et confirme que le réalisateur n’a fait ici que dépeindre un univers qu’il connait bien, et qui le touche probablement.

Pour autant, on se devra aussi de souligner une BO un peu facile, voir fade et plate, et quelques instants un peu cliché malgré tout. Pas de quoi crier à la honte, le film restant honorable et se plaçant tout de même pas trop mal dans la carriére de Schumacher. Et ce avec uniquement deux têtes d’affiche, le reste du casting se composant de seconds rôles ou d’inconnus !