Un grand film transitoire
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Risi a été le précurseur de bien des sous-genres, cependant Pauvres mais beaux est une de ses créations les moins enclines à faire réfléchir sur l'état de la société.
Comédie sans demi-tons qui parle beaucoup pour souvent tourner autour des mêmes concepts et des mêmes lieux, il gâche tous types de potentiels dans le martèlement monotone de son thème : le couple formé en un jour qui se dispute puis se réconcilie et parle mariage tout le jour suivant. Se voulant explorateur de la superficialité, il en devient superficiel lui-même et plus très à même de donner une vision ni drôle ni proprement dénonciatrice du machisme qui faisait alors sa loi.
Même sa poésie, tissée rapidement mais reconduite par les soupirs nostalgiques d'une jeune fille éprise, et même ce petit côté mélancolique qui nous faisait croire un peu en l'histoire, rien de tout ça n'est respecté, et l'on finit par les dissoudre dans une conclusion attendue, diluée, voire rendue muette par trop de paroles. Si Risi s'adonnait ici pour la première fois à la comédie fluette, ce n'est pas une expérience concluante.
Créée
le 18 nov. 2020
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