Page Eight par Aurélien Boucher

Quand Benedict Baron, haut gradé au sein du MI-5, décède subitement, il laisse derrière lui un dossier compromettant la sécurité de l'organisation. Son ami Johnny Worricker, officier reconnu, décide de laisser derrière lui travail et identité pour mener une enquête périlleuse.

PAGE EIGHT est un bon petit thriller qui a donné naissance à une trilogie de téléfilm britannique. L'histoire de ce film est assez bon, sur un officier menant une enquête pour trouver la source d'un dossier permettant de révéler un complot et les mensonges du gouvernement. Le tout est correct malgré un rythme très lent et un manque d'une véritable intensité, malgré des petits moments de tensions assez réussis.
La force principal de ce film vient surtout du casting et des personnages, avec en tête Bill Nighy qui est vraiment excellent dans le rôle de l'officier Johnny Worricker, l'officier qui va terminer le travail de son collègue haut placé du MI-5. Le personnage est aussi intéressant de par ses émotions, avec sa relation compliqué avec sa fille (surtout du fait que c'est un père très enfermé dans son travail), et également le fait que finir le travail de son collègue décédé lui redonne du sens à sa vie. Après Rachel Weiz est très bonne dans le rôle Nancy, voisine de palier de Johnny et activiste qui cherche à prouver que la mort de son frère en Israël est un homicide. Le reste du casting est très bon, avec une des mes actrices préférées Felicity Jones dans le rôle de la fille de Johnny, Ralph Fiennes dans le rôle du premier ministre britannique, Michael Gambon dans le rôle de Benedict Baron, et également Ewen Bremner.
Après la mise en scène est assez classique mais efficace.
Un bon petit thriller britannique.