The big Oh !
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Il vous faut accepter que l’humanité affronte des titans extra-terrestres au corps à corps, à l’aide de robots géants, avec la grâce d’alcooliques s’affrontant en de vulgaires combats de rue... Les Japonais adorent ces histoires de mecchas, rebaptisés ici Jaegers. Souvenez-vous de Goldorak, Mazinger Z, Gundam, Macross et autre Evangelion.
Il vous faut accepter que des machines de 1000 tonnes soient portées par huit malheureux hélicoptères, qu’elles supportent avec la même aisance la pression des fosses abyssales et les chutes libres de 12 000 mètres, que des maçons montent à main nue de part et d’autre du Pacifique un mur de béton armé afin de stopper les fauves monstrueux, l’illustre ministre Maginot en rit encore.
La seule nouveauté apportée par l’ami del Toro est la notion d’équipage : ses mecchas exigent deux pilotes synchrones, pourquoi pas.
Ne disposant plus que de quatre robots, le monde est au bord de l’abîme. Les équipages russes et japonais sont prestement éliminés. Ne subsistent qu’un duo américain et un binôme sino-américain, cette daube est états-unienne. Depuis une dizaine d’années, les fourbes jaunes ont cédé leur place à des gentils asiatiques, marché chinois oblige. Les méchants terriens sont désormais français ou teutons.
Le corps à corps présente au moins un mérite, les actions sont lentes, compréhensibles et prévisibles. Coup de boule dans ta face, tatane dans ta gueule, Ō-soto-gari (grand fauchage extérieur... j’ai fait du judo !) Les pilotes rivalisent en charisme et en subtilité de jeu avec les pénibles warriors de Top Gun. C’est dire. Fuyez !
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Surfaits, décevants, bâclés, même les grands noms ont leurs moments d'égarement, 90 critiques de petits ou grands blockbusters, 49 critiques de films de science fiction, Guillermo del Toro, le fantastique sous tous ses états et 46 films vus et critiqués en 2019
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le 14 févr. 2019
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