Pleurs pas devant des Mexicains.

La Meilleur réplique du film au milieu de pleins d'autres. Une réplique bien raciste, bien encrée dans l'époque quelle représente.
Une époque que je ne connais que par les films, des documentaires et les dires de ceux qu'ils l'ont vécus. Une Epoque qui fascine le réalisateur (Je ne dirai point son nom, tout le monde connait) dans le domaine du cinéma, ça on le sait. Cela fait plusieurs film qui nous hurle ses références de cette époque et ce film est une Lettre d'amour pour ce cinéma la. Tout est léché pour respecter l'ambiance de l'époque. Les détails sont nombreux est pointilleux. Les références dans ses films précédents sont présentes dans cette époque qu'il affectionne. On sent vraiment que c'est un film fait par un cinéphile pour ce cinéphile et non pour les autres (même si tu as pu retrouver des références et que tu es content car cela à flatter ton ego, dit toi, que ce n'était pas pour toi).

Et c'est là que le bât blesse, un des problème que j'ai rencontré. Il fait son propre film pour lui même. Tu me diras "C'est son film, il fait ce qu'il veut! !! Bordel!!!" . Heureusement qu'il a la chance de faire ce qu'il veut mais quand tu sors un film pour le grand public, ne soit pas si auto-centré. Personnellement je n'ai vu que des moments qu'il maîtrisait.
- Les dialogues sont drôles, minutieux et subtiles
- Des Moments de suspensions qui donnent de jolies images
- Une scène d'action jouissif
- Un Univers très beau et fort
- Des Références en pagaille et des auto-références

Mais un pot pourris ne fait pas un film avec un scénario. Oui l'autre gros problème que j'ai, c'est le déroulement de l'histoire. Tout n'est que prétexte à nous montrer que le réalisateur est calé en cinéma pour nous faire un peu évoluer dans le scénar. Car le Film se traîne sur du fan service et commence à s’accélérer pour l'arriver. L'arrivé d'une scène jouissif oui, mais putain je l'ai attendu cette séquence. Je savais qu'elle allait arriver mais elle se présente un peu comme arriver de nulle part, problème a un développement de scénario très maigre.
Je crois qu'on appel ça "la technique de l’élastique", je vais la renommer "la technique de l'auto-stoppeuse". Cet élément est la clé de l'histoire. On te l'a présente, on te fait envie, on l'évite une fois, deux fois ..... et a la troisième je suis un peu déçu....

Un Film qui va plaire c'est sur. Mais la maîtrise du bonhomme cachera les points noires de l'histoire.