Un sénateur, candidat à la présidence de la République, fait l'objet d'un chantage car il ne peut s'empêcher d'avoir les mains baladeuses. Nous voici dans une grosse farce politique qui ne fait pas dans la demi-mesure. La mafia et l’Église sont de la partie, tout le monde étant allègrement corrompu. S'y ajoute une dimension érotique qui vient brouiller le message dans un récit désordonné où la satire, pas très drôle, se révèle très souvent vulgaire et parfois confuse. Il est vrai que le film, saisi avant sa première projection, a été défiguré par la censure. Lando Buzzanca ne convainc pas davantage que dans ses autres rôles tandis que Laura Antonelli est réduite à la portion congrue. Quant à Francis Blanche, égal à lui-même, il est malheureusement peu aidé par le doublage, systématique pour les acteurs non italiens.

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le 25 févr. 2021

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