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Un commerçant romain vient en aide à son demi-frère, qu'il n'a vu qu'une fois, menacé d'être interné après avoir tenté de s'envoler pour la lune, dans la fusée qu'il a construit. Ah, le bon film que voici, plein d'humour et de poésie, sans oublier une dinguerie qui n'est que l'expression de la foi des doux rêveurs. L'homme qui veut aller sur la lune est asocial et très fêlé mais il a pour lui cette innocence héritée de l'enfance et d'un père qui l'a pourtant abandonné très jeune. Il grande passo, malgré une stagnation à mi-parcours, est parfaitement bâti entre réalisme, douce amertume de la comédie, avec une petite pointe de SF qui rappelle le meilleur de Spielberg, jolis effets spéciaux à la clé. Le cocktail est assez jubilatoire, notamment dans son dénouement, riche en émotion. Les deux acteurs principaux, qui se ressemblent physiquement, Giuseppe Battiston et Stefano Frasi, sont tout simplement épatants.

Cinephile-doux
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le 19 avr. 2020

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