
Premier film réussi du réalisateur Dan Gilroy , Nightcrawler met en scène avec brio le « métier » peu reluisant de reporter d’image choc avec un Jake Gyllenhaal, excellent comme toujours. Si Nightcrawler met en exergue un réel sujet de société, le film présente tout de même des lacunes et on regrette qu’il n’ai été plus approfondi.
Avec Nightcrawler, Dan Gilroy sort des sentiers battus et propose un film cash sur les chasseurs d’images sanglantes. Business lucratif et hautement compétitif, Nightcrawler montre quel est le prix à payer pour avoir en premier ces images de détresse. Jake Gylleenhaal ne va pas de main morte et n’hésite pas à filmer l’agonie des gens. Mais surtout , Nightcrawler met en évidence combien il est effrayant que le sang, la détresse se monnaye et se vend très cher.
Nightcrawler n’a aucune morale et l’on aura vu Jake Gylleenhaal se transformer pour devenir un être sans pitié dont la seule motivation est l’argent. Une descente aux enfers parfaitement interprété, qui lui a value une nomination aux Golden Globes 2015.
Cependant, on regrette que Nightcrawler n’ai approfondi justement cette descente aux enfers. On se serait félicité de voir Jake Gyllenhaal commettre finalement lui même ces crimes pour avoir le premier accès à l’image. Dan Gilroy, préfère une version moins sombre mais qui reste tout de même assez choquant en l’état et les rebondissement reste tout de même au rendez vous.
Bref, Nightcrawler prend des risques et sort des sentiers battus; un film qui change de toute la masse hollywoodienne, à voir pour les amateurs de policiers/thriller.