Trop de temps pour mourir

Une intro qui traîne en longueur, comme le reste du film, qui aurait pu se passer de bien 30 minutes de vide. Une intrigue qui cherche (encore) à se reposer sur les lauriers des précédents opus (alors que bon, on peut difficilement considérer Spectre comme une base solide).
Un love interrest qui s'attarde sans réussir à marquer (déso Léa, quand ça veut pas, ça veut pas).
Des scènes d'action qui, passé le début, manquent d'ambition.
Et alors, un manque total de courage ou d'originalité dans la conclusion, qui était vraiment ce que j'attendais au tournant. Les trois quart des théories folles que j'avais lues sur internet valaient mieux que cette fin basique qui aurait surement été satisfaisante pour un Sean Connery ou même un Pierce Brosnan mais qui fait vraiment pâle figure comme final de la mythologie de Daniel, le Bulldozer, Craig.
Même la pseudo relève ne fait pas rêver et le vilain qu'on attendait presque comme un nouveau Javier Bardem, ne vaut guère mieux que le premier voleur de poule dans une base secrète des Bond classique. De quoi rassurer les allergiques du changement mais décevoir, ceux qui comme moi, pouvaient attendre un coup de folie pour partir avec fracas.

Reste une musique efficace, un Jeffrey Wright toujours aussi attachant et une Ana de Armas sulfureuse qui vole la vedette à tout le monde durant son peu de temps à l'écran.

A voir parce que de toute façon, vous vous êtes pas tapé tous les James Bond de Daniel Craig pour skipper celui-là mais, sans plus.