Entre deux dialogues vides, surjoués et interminables, une scène d’action outrancière plus interminable encore…
Et on recommence.
On promène Ducon dans le désert, dans les aéroports, dans le passé, à Rome et ailleurs…
Tous les moyens de transport sont (comme d’habitude) convoqués… sauf la sensibilité.
Y-a de la cascade à gogo (comme d’habitude), y-a des séquences façon jeu vidéo (bien entendu), y-a de l’énigme sadique façon Saw (bien entendu bis), y-a… y-a… y-a une Fiat 500 jaune rigolote et une Marine Le Pen rageuse qui poursuit Monsieur Hunt.
Y-a aussi une héroïne repoussante (censée être belle selon les canons du monde d’Après) : mélange de Jacqueline Bisset, Sandra Bullock… et Warren Beatty.
Tout ça (et bien +) sur fond de « réflexion » sur l’intelligence artificielle.
Ducon aimera-t-il ?
Pas sûr : ça manque cruellement de vulgarité, de cul et de crânes qui explosent.
Pour oublier, je vais revoir Le Festin de Babette…