Bordel, ce film va me hanter toute ma vie. J'aime les films d'horreur et il en faut pourtant pour me foutre les boules. Ce film a réussi, et la condition de visionnage a, je pense, une grande incidence dedans.

Dernier film d'une programmation riche lors d'une nuit de l'horreur dans un cinéma de ma ville, je regarde donc "Massacre à la tronçonneuse" après avoir vu trois autres films, à 6H du matin. Horaire inhabituelle, fatigue cumulée de la journée et de la nuit, les nerfs sont à vifs et l'esprit facilement manipulable. Contexte mis en place, passons au sujet qui nous intéresse.

"The Texas Chainsaw Massacre" raconte l'histoire de cinq jeunes qui partent en road-trip en van Ford au fin fond du Texas, pas n'importe où non plus car deux jeunes (un frère et une sœur) ont un point d'attache: l'ancienne maison de leurs parents dans laquelle ils ont grandi. Ils se rendent donc sur place, malgré les avertissements de quelques autochtones sur le lieu peu fréquentable que c'était devenu. Mais ils y vont quand même, par manque d'essence. Sauf que leurs ennuis vont commencer là bas.

Ce film, c'est du stress et de la tension à l'état brut. C'est un film qui vous rend complétement fou et qui vous met dans la condition psychologique de l'enfer de ses jeunes. Car dès le départ du film, et ce n'est pas anodin, Tobe Hooper nous raconte tout. Il nous raconte dans un court texte le début et la fin de l'histoire. Il nous met en condition pour endurer pleinement la souffrance de ce groupe de jeunes, et donc de la "survivante".

On ne survit pas à ce film, il y a un "avant" et un "après" Massacre à la tronçonneuse. Le réalisateur à réussit sont coup, il a fait le film d'horreur le plus incroyable qui soit. En restant soft dans les effets, en soignant la réalisation, en accentuant le jeu des acteurs, et en créant un mythe, un personnage monstrueux qui restera culte au cinéma: Leatherface. De nature enfantine, bête, impulsif, il est horrible car on comprend un peu pourquoi il agit. C'est la compréhension des horreurs qu'il commet qui en fait un tueur marquant.

Bref, ce film est une tuerie (au sens propre comme au sens figuré), le film vous prépare lentement mais surement pour sa dernière demi-heure, qui restera à n'en pas douter pour moi, comme l'une des demi-heure les plus intenses et les plus stressantes de cinéma de mon existence.

Créée

le 16 nov. 2014

Critique lue 269 fois

Yellocrock

Écrit par

Critique lue 269 fois

D'autres avis sur Massacre à la tronçonneuse

Massacre à la tronçonneuse
Pravda
10

Massacre trop sonore

Je ne vous cacherai pas que la première utilité de cet avis est de permettre à la fan inconditionnelle de ce film que je suis de dire "J'ai vu Massacre à la tronçonneuse sur grand écran, wouhou !"...

le 3 nov. 2014

109 j'aime

30

Massacre à la tronçonneuse
SanFelice
8

Abattoir blues

Contrairement aux autres films cultes du genre, qui sont tous plus ou moins surestimés (Cannibal Holocaust, L'Exorciste ou Evil Dead), ce classique reste toujours terriblement efficace. Dès les...

le 11 avr. 2013

105 j'aime

20

Massacre à la tronçonneuse
DjeeVanCleef
9

Tronche-de-cuir

La première fois que j'ai vu Massacre à la tronçonneuse, c'était en K7 vidéo. La bande magnétique était presque devenue transparente suite aux visionnages successifs. Du coup, j'ai longtemps vécu...

le 9 mai 2015

98 j'aime

17

Du même critique

Glory
Yellocrock
6

Oscars, mon amour.

Non, je ne réduis pas ce film à un film à Oscars, je ne suis pas non plus un gars sans cœur ni âme. Le sujet qu'il aborde est important, mais je trouve qu'il l'aborde mal. 24 ans avant 12 years a...

le 2 févr. 2015

6 j'aime

Les Nouvelles Aventures d'Aladin
Yellocrock
1

La chute libre du cinéma français.

Vous pensiez avoir vu des films de merde ? Oh mon dieu, vous ne savez pas ce que vous dites. Tant que vous n'avez pas vu cet étron intergalactique, vous ne pouvez pas imaginer ce que le cinéma...

le 17 oct. 2015

5 j'aime

2

Jupiter : Le Destin de l'univers
Yellocrock
9

Folie visuelle.

Andy et Lana sont dans un studio. Ils ont une idée, ils veulent faire un film de SF nouveau. Mais après Matrix, après Speed Racer et après Cloud Atlas, peuvent-ils faire quelque chose d'encore...

le 4 févr. 2015

5 j'aime