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La plus grande richesse du 21e siècle, la souffrance...

Marchands de douleur


Ce récit est basé sur l’ascension et la chute de réelle de Insys Therapeutics et de son fameux médicament miracle baptisé Subsys. Par contre, pour le long-métrage d’aujourd’hui tout les noms ont été changé. Évidemment ces événements s’inscrivent dans la crise des opioïdes que subit les États-Unis depuis plusieurs années.


Liza Drake (Emily Blunt) est une strip-teaseuse et mère célibataire énormément endettée. Toutefois, sa chance va tourner quand elle fait la rencontre de Pete Brenner (Chris Evans) et que celui-ci lui offre un emploi dans une compagnie pharmaceutique en pleine perdition, mais possédant un médicament ‘’miracle’’ qui ne se vend pas. Elle va alors grâce à son cran et son ingéniosité propulser cette entreprise malade au sommet. Néanmoins, tout ce succès fulgurant va la mettre au centre de scandales liés aux opioïdes causant des conséquences mortelles…


Il n’y a pas à dire, la crise des opioïdes est un sujet fort actuellement et Netflix a bien saisi le filon avec ces séries Painkiller et La Chute de la maison Usher juste cet année. Il poursuit d’ailleurs à exploiter cette thématique avec le film d’aujourd’hui et ce de façon plutôt édulcorer en définitif.


Le récit de ce ‘’ Marchands de douleur’’ ce veut une ‘’success story’’ typique du genre qui tente d’être dans la lignée d’un ‘’Le loup de Wall Street’’ de Scorsese ou ‘’The Big Short : Le Casse du siècle’’ d’Adam McKay, mais malheureusement sans le génie du premier ni le talent du deuxième. Car ici c’est David Yates qui est à la barre, l’architecte derrière le 2/3 des films de l’univers d’Harry Potter depuis les 16 dernières années.


Le moindre qu’on puisse dire c’est qu’il ne manque pas de maitrise dans sa réalisation c’est certains, mais il ne propose pas grand-chose de phénoménale au final. Bon l’histoire n’est pas dénué d’intérêt en nous montrant l’envers du décors de l’industrie pharmaceutique sans détour et comment celle-ci est gangréné par l’avarice au détriment des malades à la base qui meurt de leurs médicaments. Mais en bout ligne, l’ensemble manque assurément d’impact et de mordant pour vraiment marquer les esprits.


Ça se voit d’ailleurs dans la distribution qui certes nous offre une bonne Emily Blunt assez convaincante, mais qui en contrepartie nous propose un Chris Evans insipide, une Catherine O’Hara pas mal effacé et un Andy Garcia relégué presque à de la figuration.


Bref, on est face à un résultat en demi-teinte où les thématiques proposés sont intéressantes et pertinentes, mais qui servent que pour divertir sans réellement chercher à porter à la réflexion. C’est néanmoins plutôt intéressant à visionner pour voir ce que David Yates est capable de faire en dehors de la franchise Harry Potter. Sans compter que tous les œuvres traitant de la crise des opioïdes sont bonne à prendre pour comprendre l’ampleur du problème actuel.


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TheMathBelec
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le 29 oct. 2023

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