Une Chasse à l'Homme dans la Rage de la Souffrance.

Résumé : Dans un monde au bord du chaos, Max, un officier de la patrouille des forces de police met un terme à la poursuite d'un criminel tueur de policiers. Les camarades du tueur, une bande de bikers, s'engagent dans une chasse meurtrière de Max et de sa famille. Mais Max choisit de se faire justice lui-même.

Histoire : George Miller travaille en tant que médecin urgentiste pour rassembler des fonds nécessaires pour faire le film. Les figurants sont payés en bières, et le camion de la fin est rémunéré 50$ pour la collision. Les modèles de voitures sont des anciens modèles de la police récupérés, et les motos sont d'anciens essais de série offerts par Kawasaki. Le groupe de motards est une vraie bande de bikers, les Vigilantes, ils avaient des autorisations de tournage pour éviter les ennuis avec les forces de l'ordre. Le tournage a lieu à Melbourne et ses environs, alors que Mel Gibson, étudiant en art dramatique, reçoit 10,000 $ pour le rôle. La plupart des cascades sont filmées sans autorisation, avant que les autorités ne les remarquent. Le montage aurait dû prendre peu de temps mais le monteur est appelé pour un autre film, du coup le réalisateur monte le film pendant 3 mois, avant que le monteur ne le termine en 1 mois. Le budget était si serré que le tournage se fait dans des vieux bâtiments délabrés, c'est là que l'idée est venue, d’insérer dans le scénario l'univers post-apocalypse. Réalisé avec un budget de 350k$, il rapporte 392m$ et reçoit un prix spécial du jury à Avoriaz.

Équipe : Coécrit et réalisation de George Miller connu pour Happy feet. La production de Byron Kennedy. La musique de Brian May connu pour Harlequin, Le lagon bleu. Les effets de Chris Murray connu pour Superman returns. Côté casting, Mel Gibson, Joanne Samuel, Hugh Keays-Byrne, Steve Bisley, Tim Burns.

Avis : Une atmosphère violente dans un enfer mécanique avec la vengeance impitoyable du personnage. On atteint les limites de ce genre en plongeant dans l'horreur avec un combat de barbares sanglants. On revoit les vieilles images avec plaisir, dans un festival de scènes d'action autour d'un drame sordide et violent, dans l'une des premières références du genre.

Critique : Un vieux générique au thème brutal laisse l'image arriver dans une opération de police aux belles images. La poursuite d'un individu dangereux se déroule dans une atmosphère violente avec une réalisation intense. Les bolides infernaux dans une chasse au criminel sur la route, regroupent les personnages. La longue traque au détraqué de la route dans une action puissante tourne au fiasco en faisant surgir le personnage avec une fureur incroyable. La mise en route spectaculaire du duel clôture la longue traque au tueur de policiers. L'intrigue s'engage avec la vie de famille du personnage, pour rejoindre le poste de police qui se relie à l'affaire du début avec l'arrivée d'une bande de motards. La violence sans retenue s'abat en s'alternant avec la vie du personnage pour effectuer un lien à l'affaire des bikers.

Le cauchemar se transforme en règlement de comptes en débutant l'affrontement qui continue la barbarie. Les mécanismes de l'horreur accélèrent la lutte en réduisant l'équipe de policiers, pour changer les actions qui modifient le personnage. Les effets d'anciens films défilent sur des événements brutaux avec une réalisation réussie qui emmène le personnage dans des vacances prolongées. L'action retombe sur le personnage qui profite du bon temps, loin de la violence de la route, pour découvrir la romance du récit. Les aventures s’enchaînent à un rythme dynamique qui privilégie l'action plutôt que les scènes de dialogues. La trajectoire du personnage retombe sur le gang dans le hasard des longues routes pour revenir à une situation tragique.

L'horreur retrouve la fureur du départ en récidivant une violence sans retenue qui donne le titre au film. Les éléments s'enroulent avec une ambiance effrayante en déployant une chasse qui plonge l'intrigue dans l'épouvante. La terrible affaire referme les enjeux dans la folie du personnage, en terminant la lutte de départ. La poursuite se retourne contre les motards en se rapprochant du dénouement, avec un règlement de comptes efficace. Le puisant duel final relance un dernier combat, dans un film techniquement irréprochable avec deux parties qui s'élèvent dans une violence impitoyable. Malgré le peu de moyens, la cohérence du récit assure le spectacle dans une mise en scène moderne pour l'époque du film. L'histoire gravite dans l’effroi avec des scènes redoutables, malgré les effets kitsch.

> https://youtu.be/d0NfnqPTN8U?si=JISJGCdVrCbpDTnm

CritiqueOne2

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