Lost in Translation se déroule au Japon, mais il narre un de ces moments de grâce, déconnecté de la réalité et la monotonie plan-plan du quotidien qui pourrait se produire partout dans le monde.

C'est l'histoire de ces rencontres entre deux êtres, que tout oppose (âge, ou classe sociale, milieu, style de vie...), qui n'auraient jamais dû se rencontrer, et dont on sait, dès le départ, qu'elles auront une fin.

Dans ces rencontres, beaucoup de poésie, un peu de folie, et, souvent, une complicité inattendue. L'adieu est souvent difficile, et ne reste qu'un souvenir agréable, un peu âcre, piquant, teinté de mélancolie. Comme un goût d'accroc dans la toile régulière de nos vies.

Parce que Sofia Coppola a su dépeindre ces moments avec beaucoup de justesse, Lost In Translation mérite d'être vu. On peut également noter une bande sonore soignée (notamment l'incursion de My Bloody Valentine) mais déplorer une longueur parfois quelque peu pesante qui tempère ma note.


(et maintenant moi aussi je veux me perdre au Japon)
Shrapnel
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le 10 déc. 2013

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Shrapnel

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