Jamais une ville et ses habitants ne m'aurons parru plus esseulé, victime, perdu dans d'humides abimes de détritus, humain ou non, vivant ou non.
Un noire et blanc aux air de purgatoire.
Une pluis battante constante, éreintante.
Des personnages perdu dans les tréfonds d'une existence abyssallement douloureuse, physiquement, moralement donc bien sur psychiquement.
Comme une inextricable spiral d'erreurs, causant des douleurs, causant elle meme de nouvelle erreurs.
Spiral semblant alimenté par les battements de coeur des personnages du recit, tant iels on l'air d'etre condamné a gravement merdé d'heures en heures usant pourtant de toutes l'énergie du désespoir pour survivre et réparer leur fautes.
Survivre malgré la culpabilité.
Que l'inconscient ce sentant trop coupable, ne provoque pas ce faux mouvement menant a la fin de tous ces maux insoutenable.
Liu ya-se, qui nous hape par empathie et son audace est soit cascadeuse, soit une actrice qui a forcément souffert lors du tournage tant elle ce prend des coups, chutes, esquives, attaques, ce faufile et est physiquement mal mener pendant le tournage, sans coupe et de plein cadre.
J'espère que j'ai tord ou qu'elle est cascadeuse...
Nous ne somme pas dans un Park Chan woke ni dans un Kim Jee-Woon. Cette enfer est plus diffus.
Nous n'allons pas "meet the devil", mais plutot arpenté cette enfer pavé de bonne intention.. Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus.
Soi Cheang donc ?... Je n'oublierais pas ce nom pour la science du cadre, son mouvement, ça lumiere, direction d'acteur.ices et son absence total de concession malgré la rétrocessions.
J'entends de ci de la que Le Polar Noire HK nous livre peut etre ici son second souffle par cette aude au désespoir .
Un dernier sursaut.
Auquel cas j'aurais aimé mieux le connaitre.
Mais Soi Cheang (dans une interview de mad movies) semble déterminé a lutter avec la même énergie que Wong To qu'interprète Liu ya-se.