Restauré récemment par la fondation de Martin Scorsese, Redes a été commencé par le photographe Paul Strand et finalement dirigé par le cinéaste mexicain Gomez Muriel et Zinnemann qui tournera son premier film américain 6 ans plus tard. Description d'une communauté de pêcheurs exploitée par le grand capital, le film se veut "révolutionnaire" et semble anticiper le néo-réalisme italien autant que les grands mélodrames mexicains des années 40 et 50 (dont La red d'Emilio Fernandez). Avec son casting d'amateurs, la partie fictionnelle est très maladroite, l'intérêt restant avant tout documentaire.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 5 août 2019

Critique lue 94 fois

1 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 94 fois

1

D'autres avis sur Les Révoltés d'Alvarado

Les Révoltés d'Alvarado
constancepillerault
7

Critique de Les Révoltés d'Alvarado par constancepillerault

Alors oui, l'interprétation (par des non professionnels) est maladroite (ce qui ne sera pas le cas chez les néo réalistes italiens), et l'intrigue (dont certains éléments rappellent les films de...

le 5 août 2019

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13