Smells like keen spirit.
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Superbe huis-clos glauque - on pense parfois à l'esprit du cinéma-bis Italien - et pourtant singulièrement attirant (c'est sans doute l'atmosphère post-hippie qui régnait alors en Californie qui a imprégné curieusement ce récit situé durant la guerre de Sécession), "les Proies" annonce la mort du classicisme dans le western, et trace donc le parcours futur d'Eastwood, entre héritage américain et esthétique européenne : on a finalement le droit de regarder ce curieux western "érotique" et mortuaire comme LE film de la passation entre le maître, Don Siegel, et l'élève, Clint. [Ecrit en 1983 et 1988, retouché en 2016]
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Créée
le 18 févr. 2016
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