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Smells like keen spirit.
Don Siegel poursuit l’aventure avec Eastwood en lui proposant de nouvelles terres de conquêtes, délaissant le western au profit d’un récit historique et psychologique. A l’abris supposé de...
le 9 déc. 2014
64 j'aime
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Les Proies par Ygor Parizel
Un film très intéressant à plusieurs niveaux. D'abord, l'action se déroule durant la Guerre de Sécession mais rapidement on se distance du western pour se diriger vers un récit psychologique. Le scénario raconte la captivité d'un blessé ennemi dans un pensionnat de jeunes filles, les situations qui en découlent possèdent une tension sexuelle véritablement palpable notamment par le truchement de scènes de souvenirs, de fantasmes ou par les dialogues à double-sens. Les personnages féminins représentent divers types de désirs, et celui joué par Eastwood lui est à la fois l'objet de ces désirs et le fruit défendu manipulateur. La réalisation de Siegel n'est pas académique car il tente de créer les troubles et la fièvre des protagonistes à travers les cadrages avec des surimpressions, des séquences nerveuses et d'autres avec une ambiance sombre.
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le 6 nov. 2016
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