Qui m'aime me suive.

Vu en 2020.

Je dois avouer que c'est la présence de Dupontel qui m'a amené à me lancer dans le visionnage de Les Premiers, les Derniers, film belge de Bouli Lanners. Et dés le début je me suis fais prendre par cette mélancolie qui se dégage dés les premières minutes du film. Dans un monde qui a l'air vide, étrange et nuageux, l'ambiance est donnée d'entrée.

On suit 2 couples dont on ne saisi pas tout de suite leur quête. Un couple de fiancés qui recherche une fille et un couple de compères, d'amis à leur poursuite pour récupérer un mystérieux téléphone. Dans un monde vide et vaste, les dialogues sont brefs mais pleins de messages. Chacun des protagonistes est lui même dans une quête personnelle et on n'a l'impression que personne ne sait véritablement où il va.

Plus qu'une simple chasse à l'homme, on se retrouve dans une discussion avec un certain Jesus sur la fin du monde, on découvre un vieil homme dont la vie n'est pas seulement faites pour respirer. C'est toute une réflexion sur la vie qui va se faire devant nos yeux.

Et que dire des acteurs, Albert Dupontel, qui m'a fait lancer le film, est parfait, Suzanne Clement maîtrise, comme très souvent, son rôle et Michael Lonsdale très juste dans ce vieil homme plein de sagesse.

Il s'agit d'un film assez lent, qui peut en rebuter beaucoup mais si on se laisse prendre à sa poésie, il permet de passer un très bon moment. J'ai d’ailleurs appris que Bouli Lanners a réalisé le film juste après un gros problème de santé qui aurait pu lui coûter la vie. Ceci explique surement cela.

25/07/20.