Alain, d'origine modeste, est prêt à tout pour s'enrichir. Et sa petite amie, Sylvie, doit s’accommoder de ses infidélités auprès de toutes celles qui peuvent faciliter son ascension. Il est de bon ton de stigmatiser les derniers films de Carné et notamment ces Jeunes loups, longtemps invisibles après leur sortie en avril 1968. Le film est effectivement assez lamentable mais il est aussi fort réjouissant pour cette raison. Carné l'a rejeté avant même le tournage, beaucoup d'éléments ayant été censurés, en particulier la bisexualité de son héros. Qu'importe, ce témoignage sociologique, qui avance à coups de clichés et de racisme anti-vieux et anti-bourgeois, ne manque pas de gueule avec son gigolo vaguement inspiré du Bel Ami de Maupassant. L'interprétation est bas de gamme, hormis pour Roland Lesaffre et Maurice Garrel, et les dialogues sont souvent à pleurer. C'est donc très amusant à regarder, au quinzième degré et en essayant d'apercevoir de Niro, figurant pour la deuxième fois après Trois chambres à Manhattan.

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le 15 juil. 2020

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