De l'enfance en Barre Céréale 100% sucre (attention à l'hyperactivité)

J'ai vu se film la première fois lorsqu'une proche personne m'a dit, quand j'avais 13 ans "C'est un des rare films ou les gamins disent "Putain, merde ! alerte aux cons!" et qu'à l'époque c'était gonflé et amusant.


En même temps, en 1985, les mentalités étaient facilement plus facile à amuser et curieuses.


Les Goonies c'est le groupe d'amis d'enfance que tu rêverais d'avoir. Tu voudrais entrer dans le film avec eux. Enfin, c'est mon cas. Tu veux être dans le même magasin que Choco quand il voit la Ranger Rover se faire cribler de balle. Tu veux être dans le puits ou ils balançaient jadis des pièces à vœux avec le choix de remonter à la surface ou de choisir d'être une Goonies et de rester dans l'aventure avec eux. En somme en voyant se film tu espère être un Goonies et avoir ta place dans se groupe.


Il y a environs 8 Goonies si on compte Cinok qui rejoint Choco, les filles et Brent : j'espère être la neuvième Goonies à chaque fois.


J'ai vu tellement de film qui traite de l'enfance, notamment Stand by Me avec Corey Feldman,le jeune Bagou que l'on retrouve dans The Goonies, ou la trame bien que super belle, rend tout à fait triste à la fin car l'enfance se termine et d'une certaine façon tragique. Comme dans beaucoup de film avec des enfants, on a une trame parfois trop dramatique du passage de la vie d'enfant à la vie d'adulte où l'adulte déprime de son enfance passé/gâché, et de ce qu'il aurait voulu faire, ou revivre.


Or en visionnant les Goonies, après une quinzaine de visionage (et surement une seizième très prochainement), je pouffe toujours devant le Bouffi Bouffon, je ricane devant le ton poissard de Mama Fratelli ou devant la dégaine ahurissante de Cinok qui pousse des hurlement de joie à foison (Dans le doublage français, grâce au doubleur Richard Darbois,très connu pour sa voix dans Toy Story pour Buzz L'éclair, le génie dans Alladin, ou dernièrement que l'on entend sur NRJ ou dans Danse avec les Stars.)


Se film n'est pas une ode au dramatique ou l'enfant perd toute son innocence et où il se transforme en adulte nostalgique de sa vie passé comme si l'enfance se regrettait amèrement. Non, dans les Goonies, on est dans l'enfance, et y'a pas de fin à cette enfance joyeuse et malhonnête. Se film n'aura jamais de fin à se groupe de gamin en herbe ce qui fait que lorsque je visionne se film, j'ai 10 ans tout à coup, et je bouffe se film tout cru pour les mêmes raisons que beaucoup on déjà ponctué dans les critiques : c'est drôle, c'est pas de bol, c'est aventureux, y'a des rebondissements, des gosses qui partent à la recherche d'un trésor pour sauver -seul trame dramatique du film- la maison des Goonies dans le vieux quartier de Astoria, dont L'Oregon Coast ou ils se retrouvent à la fin sur la plage (Astoria qui a gardé avec le temps l'allure un peu rétro : des vieux magasins, de vieilles enseigne, portant donc un charme fou car elle va à l'encontre de la modernité que beaucoup de villes finissent par développer.) pour sauver la baraque des Goonies, qui sera évidemment sauve. Gros Happy End. Même que Brent embrasse enfin la fille de ses rêves. Double Happy End.


Je ne suis pas lassé par le côté "clan" méga et vu vu et re-vu mais qui était tout neuf à l'époque, malgré qu'il y ait une forme de caricature qui n'est je trouve pas lourdingue : tel qu'un Goonies gourmand qui mange tout le temps, un père décédé qui renforce la croyance et la fascination de Mickey quant aux trésors donc l'enfant que l'on ne prend pas au sérieux et qui espère trop, de Bagou le petit baratineur malicieux obsédée par ses cheveux, l'évidemment ô grand sportif Brand, ou Brandon, amoureux de la pom-pom girl qui a pour amie une grande râleuse au look plus rétro que la pom-pom girl en jupe, Pom-pom girl, Andy, convoité par un garçon du genre sportif (Troy le BCBG) mais qui n'aime pas se mouiller les mains qui aime l'argent et la facilité, un mauvais bougre, aussi un créateur de génie asiatique nommé Data, Demi-Lune férue de créativité, une sorte d'inspecteur gadget qui après moult expérience catastrophique se fait sauver par une de ses folles créations, puis les méchants bougons qui sont originaux et vieillots, la vilaine Mama Fratteli austère, le fils adorant chanter pas méchant pour deux sous, suivi du second frère monsieur je sais tout qui fait la guère à son frère, protégé de la maman austère qui fait un clair favoritisme... Oh, et d'un troisième fils enchaîné à un mur : Cinok, celui qui a la tête de travers parce que sa maman l'a fait tomber de son berceau (mais elle croyait que le berceau s'envolait.)


Se joyeux mouvement va tourner comme une sorte d'Indiana Jones, éviter les pièges, et mériter ce que l'on veut obtenir. Jamais des méchants n'obtiendront un trésor de Willy Le Borgne devant une troupe de marmot. Le film fait sourire, moi il me rend heureuse et me fait culpabiliser -presque- de ne pas avoir une troupe pareil sous la main histoire de faire les 400 coups.


En soi, un film plein de bonne humeur, la quasi-totalité des personnages attachant malgré que la fin me semble légèrement trainé en longueur, ce serait le seul petit nuage gris de se film sans prétention et démentiellement amusant.


Malgré l'époque, l'avancé des technologies utilisé pour les pièges étaient franchement bien malgré que certains passages, comme l'explosion de dynamite soit un peu carton-pate avec une sorte de caillou en carton, que certains fond de scène fasse vieille photo en mouvement mais c'est ce qui fait le charme de se film, un des meilleurs films que je connaisse et qui fait parti des films doudous, ceux que l'on peu regarder en étant sûr d'aller mieux après, parce que ce ne sont pas des mômes en sucre : ils disent merde, ils sont stupides et têtus comme des mules comme n'importe quel marmots de leur âge.


C'est ça se film : De l'enfance en barre ! Doublé d'une superbe musique composé en rythme, et de scènes et répliques devenu incontournable :


Josh Brolin qui vole la bicyclette d'une môme de trois ans et qui pédale dessus à toute vitesse à côté de la belle bagnole du BCBG histoire de forcer l'humilation, c'est énorme.
Et tant d'autre.


It's good enough for me, yeah yeah yeah yeah, yeaaah !

Créée

le 1 juil. 2018

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