Holappa tente d’atténuer sa bibacité par amour.
Les personnages sont extrêmement, mais exquisément flegmatiques, au point que lorsque l’un d’eux dit « Mets la gomme », on craint véritablement qu’il fasse un AVC. Le monde qui entoure le binôme est en plein collapsus : des nouvelles d’une guerre qui n’en finit pas ou encore les incongruités d’un système excessivement consumériste et l’un des protagonistes trouve refuge dans l’alcool réconfortant. De plus, le métrage est foncièrement cocasse par exemple en comparant un vulgaire film de morts-vivants avec des références d’un cinéma hautement pédantesque.