les démons, critique d'une enfance perdue


de l'art de ne pas trop en dire



Les démons ce fut pour moi la révélation de fin 2016 au cotés du très bon Nocturama sur lequel je ne taris pas d'éloges ! malheureusement je suis déçu que ce film ne soit pas un film de chez nous #patriotismebleublancrouge sur les réseaux sociaux faites péter le compteur !
Bref, trêve de plaisanteries : qu'est_ce qu'on nous propose ici ?
un teen movie centré sur son personnage principal et son rapport aux autres et surtout à soi, on ressens à chaque instant que le film va s'éloigner du protagoniste et ce recentrer dessus, comme pour montrer comment lui comprend ce que nous nous voyons ( je crois que c'était pas clair alors précisons de façon technique ). le film fait des aller retours entre évènements éxterieurs vu de loin, avec des grandes focales et des plans d'ensembles puis revient en plan rapproché sur le héros et l'on voit son attitude face à toutes ces choses qu'ils voient : son frère aîné et ses potes qui lui parlent du sida, la réaction de sa mère quand il lui en parle, les personnes qu'il croisent ainsi que des situations qui me demanderais de spoil malheureusement on ne peut pas trop dire d'un film basée sur la psychologie sans en dénaturer l'expérience je pense.
on à ici une enfance détruite aussi car le film aborde la question des agressions sur mineurs de façon très subtile ( on nous rentre pas dedans comme avec Dancer in the dark par exemple et c'est appréciable ). le film aura certes tendance à créer des personnages types, un peu " besoin de scénario " parfois et c'est regrettable là ou un Morse par exemple nous livrait peu de personnages mais forts de leurs traits particuliers et leur rôles important.
L'esthétique du film est très bonne même si du coté technique on à quelque hics sur certaines scènes : personnages inutiles, bande sons mal choisi ou même trop absente.
Mais là ou le film excelle c'est dans son approche du personnage principal qui est fidèle à ce que l'on attend d'un enfant de son âge, un peu renfermé sur lui-même cependant mais peu importe c'est un parti pris raisonnablement bien assumé par la suite.
en bref un joli film qui m'as fait passer un bon moment de cinéma et qui eut toucher tout les publics puisque l'enfant est traité en adulte et parfois on se retrouve en lui.

Spiralis
8
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le 28 avr. 2017

Critique lue 318 fois

Spiralis

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