La preuve que même un mastodonte comme de Funès ne peut rattraper à lui seul un vide intergalactique contenu dans un film. Il sera juste condamné à gesticuler et à faire des bruits de gazinière qui déconne pour tenter de camoufler la vanité des situations.
Et ça, c'est sans compter les jeux de mots à la con, les vilains arabes enrobés dans du chewing-gum, les instants vroum vroum encore plus minables que dans Fantomas, ou encore le gag magnifique avec de Funès improvisé en pur bamboula de Bamboulie à partir d'un pot d'échappement (gag revu dans un semi nanar avec Terence Hill et Bud Spencer, pour dire le niveau !).
Un bon précurseur pour les joyeux saltimbanques vaniteux, arrivistes, fades, beaufs et même malsains, qu'ils soient 2.0 ou non.