“Les Âmes silencieuses” est le deuxième long-métrage du réalisateur John Pogue, après “En Quarantaine 2” suite du remake Américain plan par plan de “[rec]” et que je n'ai pas vu, le premier film m'avait largement suffi. Ce film est une des nouvelles productions de la célèbre Hammer, à qui l'on doit récemment le très beau film “La Dame en noir”.
“Les Âmes silencieuses” est un film fantastique plutôt classique, qui s'appuie pour la célèbre phrase d'accroche “Inspiré de faits réels”, il faudrait voir quelle est la part de réalité par rapport à la part de fiction, car en général c'est plus que brodé. On a droit ici à une histoire de parapsychologie, une histoire de fantômes et d'au-delà avec une jeune femme qui semble possédée par l'esprit d'une fillette qui la tourmente. La jeune femme, interprétée par la jolie Olivia Cooke (“Bates Motel”), vit constamment en hôpital psychiatrique car la plupart des médecins la pensent dépressive et suicidaire. Mais un professeur de la prestigieuse université d'Oxford décide de monter un groupe de recherche pour étudier le cas de Jane et pour tenter de “créer” le fantôme qui la hante afin de pouvoir communiquer avec lui. Le groupe maintient cette jeune femme en “captivité”, en fait c'est limite de la torture, pour la pousser à matérialiser en quelque sorte le fantôme qui la hante.
Même si le film est plein de bonnes intentions, on sent quand même que c'est un film grand public, il n'y a rien de bien surprenant là dedans et même si certaines idées pouvaient être bonnes, finalement le déroulement de l'histoire et le final sont bien trop classiques pour réellement se démarquer. Ce n'est pas un film qui marque vraiment, je l'ai vu il y a quelque chose comme un mois au moment où j'écris cette chronique et j'avoue que certains détails m'étaient déjà sortis de l'esprit alors que j'ai bonne mémoire.
“Les Âmes silencieuses” est donc un petit film fantastique qui vous fera passer une bonne soirée, mais qui ne restera pas dans les mémoires très longtemps malheureusement. Il n'y a pas un détail ou un élément qui le fasse réellement sortir du lot ; par exemple pour le film “La Dame en noir” je trouve que la fin est tellement épatante de noirceur qu'on la garde forcément en mémoire et c'est le genre de détails qui fait qu'un film est réussi ou pas. Malheureusement ce n'est pas le cas ici. Dommage.