The Hateful Eight

Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons.

Q.Tarantino, son empreinte, son style....tout ce qui fait sa force et sa folie est inscrit dans ce film. "Les 8 salopards" est long de part sa durée, mais ne traîne pas en longueur. Les 2h48 se laissent dévorer avec une telle jouissance que l'on désire que le film continue encore et encore. On ne s'ennuie pas un instant.

Le scénario est simplement parfait, fantasque, avec une narration et un jeu presque théâtral et la mise en scène se veut originale avec un film décomposé en plusieurs parties.
Le spectateur se trouve happé dans cette histoire, dans cette violence et se sent presque acteur. Ce huit clos procure une tension palpable digne des grands westerns.
La musique orchestre minutieusement chaque scène, les images sont splendides et les plans justes. Les acteurs sont tous crédibles (petit bémol pour C.Tatum) avec des dialogues fins, incisifs et cinglants.

" Les 8 salopards " est une réussite et redonne une seconde vie aux vrais et grands westerns avec la touche décalée de Q. Tarantino.