Véritable pilier de la japanimation le voyage de chihiro est resté pour beaucoup le fleuron du studio ghibli.
Aucun mot ne saurait décrire ce voyage de 2h30 au sein d’un monde aussi enchanteur qu’hauten couleur, il s’agit là tout simplement d’un chef d’œuvre qui mérite autant d’acclamations et de visibilité qu’un film culte comme un Star Wars. Car oui, si avant ça les films d’animations étaient encore marginalisés par la communauté cinématographique, l’apparition du voyage de chihiro a énormément permis de faire avancer la cause afin de rendre à cette catégorie de films leur lettre de noblesse.
Tout ici invite à un voyage immersif dans lequel on en ressort grandi. Que cela soit par le biais de la bande son magistrale qu’aux personnages tous plus attachants et extravagants les uns que les autres. Chihiro le personnage éponyme naïve et puérile au début du film, se métamorphosera aux grés de ses rencontres pour en devenir à la fin le protagoniste de sa propre histoire. Les personnages secondaires ne sont pas en reste avec l’apprenti sorcier Haku mystérieux et lunatique, le vieux Kamaji homme araignée grincheux mais protecteur, ou bien encore la féroce et indépendante lin qui sera au cours du film le soutien incontestable de Chihiro.
Dans la grande tradition des films de myasaki, l’antagoniste encore une fois n’est pas fondamentalement manichéenne et ne représente ici qu’un système capitaliste ayant pour seul mot d’ordre l’argent.
Yubaba sorcière puissante mais plus important encore PDG vénale d’une entreprise de bains mène tout le monde à la baguette oscillant entre ses deux rôles pour devenir ce personnage nuancé tantôt terrifiante tantôt drôle.
Abordant de nombreux thèmes comme l’émancipation, la quête identitaire et l’acceptation il saura parler aux plus grand nombre.
Un rêve qui même une fois réveillé reste longtemps dans les mémoires.