Ce deuxième long-métrage de fiction de Stefan Uher est important pour au moins deux raisons. 1. Il fait connaître un cinéma slovaque qui sort à peine des limbes. 2. Il est le véritable détonateur de la nouvelle vague tchécoslovaque, par sa liberté de ton. Et aussi par son caractère hétérogène : récit non linéaire, arrêts sur images, voix off qui philosophe, jeunes en liberté sur les toits de Bratislava s'interrogeant : "Qu'est-ce que je peux faire, j'sais pas quoi faire ?" Un certain charme à défaut d'avoir un charme certain.

Cinephile-doux
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le 5 sept. 2019

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Cinéphile doux

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