Il faut vivre ses rêves et non rêver sa vie.

Réalisé en 1937 en même temps que regain, le schpountz profite d'une grande partie du casting et de l'équipe technique commune aux deux films.
Grand succès à sa sortie, le film sera l'un des films emblématiques de Marcel Pagnol et aura droit à plusieurs remakes les années suivantes.

Imaginé sur la base d'une anecdote survenue lors du film Angèle de 1934, on suit l'histoire de Irénée, jeune homme sûr de lui et persuadé avoir un grand talent d'acteur. Après qu'une petite équipe de tournage se soit moqué de lui, il décide de partir à Paris, malgré les avertissements de son oncle et d'une femme de l'équipe ayant des remords, pour faire carrière. Les désillusions s'enchaînant, il acceptera tout d'abord un travail d'accessoiriste, puis un petit rôle qui se révélera être un grand succès, lui donnant la carrière dont il avait rêvé.

Le plus gros point positif du film, reste bien évidemment l'immense talent de Fernandel qui éblouit pendant tout le film.

Joli film, traitant du mépris et de la suffisance dont certaines personnes peuvent faire preuve, le message est parfois un peu brouillé, particulièrement au début du film, mais reste agréable et un joli hommage sur la dureté de vivre ses rêves à fond. La réalisation est toujours aussi bien gérée et sert un film amusant et touchant qui est une belle réussite.