"Quand t'es dans le desert
Depuis trop longtemps
Tu t'demandes à qui ça sert
Toutes les règles un peu truquées
Du jeu qu'on veut t'faire jouer
Les yeux bandés"

(Quand t'es dans le desert -1979)

Oui, je sais! On a les références que l'on mérite, et franchement commencer une critique par du Jean-Patrick Capdevielle, ça classe son homme je trouve! Pour les plus jeunes d'entre vous, sachez juste que cet homme était un grand philosophe des années 80.....
Bref passons.....

On se retrouve ici avec six tuniques bleues à pied dans......le desert (magnifique coincidence!). A pied! Mais il est où l'intérêt de s'engager dans la cavalerie alors? Bon, la vérité, c'est qu'ils ont pris une belle branloute (a mi chemin de la déroute et de la branlée donc...) dans la ville de Dry Buttes, déroute infligée par le dernier des résistants à l'envahisseur, le chef Commanche Nuage Noir. Six survivants donc, qui pour rallier le fort Macklin doivent se taper la traversée d'un désert! Désert assez fréquenté d"ailleurs, car après avoir repoussé une nouvelle attaque Commanche, ils croisent une dilligence qu'ils prendront sous leur protection. C'est donc la première rencontre entre le brut de brut Sergent Trainor (Broderick Crawford) et la distinguée et fort jolie Julia (Barbara Hale). Bon, pas non plus besoin de vous faire un dessin, on sait tout de suite comment cela finira entre les deux....Tout irait bien pour cet étrange convoi auquel s'ajoutera un jeune indien Kiowa (moi qui croyait que desert signifiait un endroit où l'on ne croise personne), si il n'y avait ce "léger" manque d'eau (et pas que pour le Ricard.....)!
Donc, l'on va suivre cette troupe à la recherche de ce bien le plus précieux, sans oublier ce Nuage Noir qui ne lâche rien le bougre!

Bref, tout ça pour dire quoi? Tout simplement que si l'on est loin d'avoir sous les yeux un chef d'oeuvre du genre, ce film reste un bon divertissement avec même quelques plans superbement réussis (je pense à la scène de la dynamite) et quelques scènes d'actions pas trop mal menée (sans parler des grands moments de bravoures de ces bons soldats américains) . Puis de toute façon, mettez à Kowalski (oui, je cause à la troisième personne!) un vieux raleur jamais content et pas très délicat mais avec un bon fond comme peut l'être le sergent Trainor, et Kowalski est heureux!
Honnête sans plus, mais agréable......
Kowalski

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20
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