Lydia, maïeuticienne, abouche Milos qui ne souhaite pas d’une relation pérenne. Sa meilleure amie est parturiente. Elle s’attribue la filiation de la gamine de sa copine auprès de celui-ci.
J’ai été ébaubi par le titre que j’ai, dans un premier temps, considéré dans le sens béatitude, avant de m’apercevoir que c’était peut-être aussi une autre acception, celle de rapt. Iris Kaltenbäck qui ne condamne jamais la protagoniste, signe un splendide premier métrage sur allocentriste avec des personnages tellement fulgineux qu’on a vraiment des difficultés à deviner ce qu’ils vont faire. L’éclatante Hafsia Herzi rayonne d’un bout à l’autre dans ce rôle de mère faussaire.