Le lycée, c'est la découverte tout, de l'amour, du monde d'adulte, du sexe, et des emmerdes, des vraies emmerdes.
Charlie vit dans son monde, derrière cet étrange filtre qui dégage quelque chose de magique, il vit refermé sur lui-même, peureux.
Pour Charlie le lycée c'est une sorte de voyage au bout de l'enfer, un voyage qui dure mille jours.
Mais il le partage son monde, des gens y rentrent, et ils font leurs nids.
Et puis merde, j'ai tenu que quelques lignes sans parler d'elle, et je vous emmerde, mais elle est magique, Emma...
Un spectacle pour les yeux, mais Watson est ici très juste, comme beaucoup de ces lycéens de vingt ans.
Mais elle, elle est au dessus de tout...
Quoi qu'il arrive, Le monde de Charlie donne envie de vivre, c'est vrai, c'est d'ailleurs ce que Charlie veut aussi : vivre, mais pour lui, il faut attendre.
La découverte de l'amitié aussi...
Charlie découvre des amis, s'en fait, et à partir de là tout s'enclenche, sa première année de torture se termine aussi vite qu'une boite de Kellogg's. Mais il lui en reste deux.
Ses amis l'ont plus ou moins décoincé.
Ce film, comme je disais, comporte quelque chose de magique, une musique, un espoir enfoui, un espoir d'être accepté, de s'intégrer.
Pas forcément besoin de s'y reconnaître, seulement besoin de comprendre, comprendre que la vie de Charlie n'était pas facile, mais certains l'ont aidé, comprendre que Heroes est une chanson fabuleuse, comprendre qu'Emma Watson est fabuleuse, et que ce film, sans forcément être prodigieux, n'en reste pas moins sublime.
Un boum d'espoir et d'ambition.
Les amis, c'est pour la vie, copain.
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