Le major galopant n'a pas la même renommée que Passeport pour Pimlico ou Geneviève, dans la (courte) carrière de Henry Cornelius. Mais cette "Silly Comedy" fonctionne assez bien comme Feel good Movie, portrait d'un quartier de Londres uni dans un syndicat qui mise tout sur un cheval de course. Humour bon enfant, dans une époque pas vraiment rose, l'après-guerre à Londres, où la solidarité triomphe jusqu'à une dernière course épique, et hippique, soit le célèbre Grand National. Peu réaliste mais maniant l'absurde avec une fièvre communicative, Le major galopant est un film autant désuet que sympathique, symbole d'un cinéma britannique toujours inspiré lorsqu'il s'intéresse à une communauté agissante.
Créée
le 7 mai 2022
Critique lue 35 fois
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 27 mai 2022
76 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
76 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
70 j'aime
13
