Je m’appelle Johann. Je suis né en 1930. J’ai trente ans. J’en avais quinze en 1945. Un jour amer, mon père au doux visage, en Russie, est tombé. J’ai vu des cités détruites, des armées refluer, un monde s’embraser. Sur ordre, j’ai servi une batterie de flak, La capitulation m’épargna l’Hitlerjugen. L’après-guerre fut âpre, fort difficile. J’ai vu, par étapes, reconstruire ma ville. J’ai étudié droits, devoirs et éthique. Je suis procureur de la République.... Lire la critique de Le Labyrinthe du silence