Comédie phare du début des années 70 qui rassemble la fine fleur de ce que le cinéma français a de meilleur : Jean Rochefort, passé maître à interpréter ces types de personnages taciturnes et pince-sans-rire, tout en élégance. Pierre Richard, notre Jerry Lewis français bourré de maladresse poétique et charmeuse qui a fait son succès. L'immense Bernard Blier, royal comme toujours en fourbe gouailleur. La belle Mireille Darc, grande sauterelle à la robe légendaire dos nu fendue jusqu'aux fesses. Et bien sûr Jean Carmet (à la ressemblance troublante avec le comique Thomas VDB mais je m'égare), fantastique trublion beaufard.
Rajoutez à ça un rythme soutenu, une réalisation d'Yves Robert sans esbroufe, la musique mythique de Vladimir Cosma, on obtient à mes yeux (avec L'aile ou la cuisse et Rabbi Jacob) la meilleure comédie française des 70's. Culte !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les films à voir avant de mourir
Créée
le 30 mars 2023
Critique lue 14 fois
4 j'aime
D'autres avis sur Le Grand Blond avec une chaussure noire
-Pourquoi un violoniste? -Vous m'aviez dit de choisir n'importe qui. -Oui, mais pourquoi un violoniste? -Parce qu'il avait une chaussure noire. Dans les années 70 le réalisateur Yves...
le 24 janv. 2020
48 j'aime
39
Ah qu'il fait bon revoir certaines comédies françaises de cette décennie 70 qui étaient bien plus intelligentes que celles souvent balourdes ou vulgaires qu'on voit sur nos écrans aujourd'hui ! En ce...
Par
le 20 nov. 2017
31 j'aime
42
Mes souvenirs du film pouvaient se compter sur les doigts de la main d'un yakusa ayant fauté par trois fois : la musique de Cosma et le "décolleté plongeant" de Mireille Darc... Après avoir revu ce...
Par
le 4 avr. 2011
20 j'aime
31
Du même critique
Comédie phare du début des années 70 qui rassemble la fine fleur de ce que le cinéma français a de meilleur : Jean Rochefort, passé maître à interpréter ces types de personnages taciturnes et...
Par
le 30 mars 2023
4 j'aime
La "paranoïa" d'une femme sous l'oeil averti d'Hitchcock, cela vaut toujours le détour. Malgré une entame poussive et une mise en place des personnages datée qui trahit l'âge du film, le charme...
Par
le 24 mars 2024
3 j'aime
2
Le bar du téléphone est un de ces polars français des années 80 qui ne payent pas de mine, dont on se rappelle vaguement l'avoir vu, quelques années après sa sortie, dans les premières années de...
Par
le 23 mars 2024
2 j'aime
1
