À partir du moment où on entend la voix off parler à la première personne au nom du virus, c'est à dire, d'entrée de jeu, il est clair qu'il s'agit d'un produit d'infantilisation. Alors la question qui reste en suspens est essentiellement "de quelle façon va-t-on tenter de nous embobiner?". Et on est en effet bien servi.


En interview, on prête au virus des "intentions", un désir de se montrer à l'image de l'humain, vorace et expansionniste, nuisible et lancé dans l'invasion de la planète. C'est une vision "créationniste" des choses, où tout est à dessein avec non pas des relations de causes à effets mais des plans et de l'intelligence pour les concevoir. Ce qu'on nous décrit comme la propagation de ces dits "virus" se passe d'intention, on l'attraperait plutôt parce qu'étant au mauvais endroit au mauvais moment en faisant les mauvais gestes alors qu'on est en mauvaise condition générale.


On nous dit qu'on n'a pas vu venir covid, c'est faux, depuis les grippes aviaires, porcines, SARS, H1N1, les annonces d'imminence d'une vraie grosse pandémie arrivaient crescendo, des simulations de ce qui se passe en ce moment (dont le plus récent était "event201" le 18/102019) ont précédés les événements du réel !
Et puis Bill n'a eu cesse de trépigner en disant que ça arrive et en se préparant à entrer en scène !


On valorise la politique sanitaire chinoise, une population bien docile paraît-il ? En tout cas, des règles strictes et radicales avec un contrôle maximal dont le fameux passeport social !.


On focalise sur le virus, sur la personne du virus sans jamais responsabiliser les décisions politiques, elle aussi pauvres victimes du virus. Le virus a fait exploser la précarité, le virus sature les hôpitaux, le virus fait basculer l'économie, le virus tue scandaleusement les gens qui essayent de dépasser l'âge moyen d'espérance de vie !!!


Un jeune gars niaisement cool nous dit que la crise covid, est une bonne chose au fond, c'est la fin du mondialisme ! Il dit qu'on comprend mieux maintenant "ce qui est essentiel" sans l'énoncer (papier-cul? connexion à internet? bouteille de pif ?) Il utopise en dégoulinant de bien-pensance et d'espoir pendant que la 5G se déploie et que le passeport social s'annonce !


On nous montre des enfants d'une école belge qui, comme depuis toujours en Belgique, doivent se montrer naïvement, mignonnement stupides dans les médias publiques, contrairement à la France où les médias sont fiers de présenter des enfants aux propos pointus. Ici il s'agit principalement d'enfants issus de l'immigration d'Afrique du nord et c'est presque stigmatisant !


Bon, on ne va pas reprocher à arte d'être européiste, c'est leur condition pour exister, donc ça cire un peu les pompes...


On nous dit que "le système" est fondamentalement bon-dans-le-fond puisqu'il a préféré laisser sombrer l'économie plutôt que de sacrifier, des vies. Or c'est faux de chez faux: l'économie sombrait de toute façon et au contraire de sauver des vies, le système a refusé les remèdes, les soins, les admissions, a provoqué la saturation à coups de protocoles débiles et la psychose paranoïaque quasi-générale en biaisant l'information !


Bref, ce docu, c'est de la vaseline pour se faire enfoncer en pensant à autre chose.


Parce qu'on ne commence rien de constructif sur base de la parano sanitaire, la privation des libertés élémentaires, l'interdiction de se réunir et le marquage d'un bétail humain, il est impératif de repasser par le monde d'avant mars 2020 et d'y impulser le tournant qu'on peut. La vision d'un "monde d'après" par pure opposition à ce qu'il y avait de "peu enviable" dans le monde d'avant joue le jeu du mondialisme, de sa face visible sophistiquement bien-pensante. Viser ce monde d'après, ce but idéalisé sans aucune feuille de route, depuis notre point-de-vue actuel nous laisse spectateur/trices face à de la pure fiction. C'est le monde d'avant qu'il nous faut, malgré ses imperfections et qu'un vrai nettoyage s'opère dans les états, guidé par l'éthique, le respect du vivant, et pourquoi pas la conscience planétaire.

tobor
1
Écrit par

Créée

le 24 mars 2021

Critique lue 532 fois

1 j'aime

13 commentaires

tobor

Écrit par

Critique lue 532 fois

1
13

Du même critique

The Signal
tobor
2

Quel signal? de quoi? C'est "Invasion des mutants robots E.T gentils et même un peu cons"

Pour tenter d'éviter de se tromper, "The signal" se contente de ne rien dire. On sait, on comprend, vu l'affiche, qu'il y a un mystère sous-jacent, quelque-chose, mais: se dévoilera-ce...

le 7 août 2014

24 j'aime

21

Retour vers le futur
tobor
5

Ruteur vers le foutur

Je viens de voir ce film qui semble aujourd'hui enrobé de la précieuse aura de "film culte"! Certes, c'est un pur produit du marketing qui faisait peut-être mouche en 1985 laissant un effet...

le 30 sept. 2013

19 j'aime

35

1985
tobor
7

1984+1

Il est assez inattendu de trouver une série belge de ce niveau ! Sous différents angles, que sont la photographie, le jeu, le rythme, la crédibilité et le sujet en lui-même qui ouvre sur différentes...

le 4 mai 2023

11 j'aime