Le Gendarme et les Gendarmettes est un film de trop réalisé par Jean Girault (décédé le 24 juillet 1982) remplacer par Tony Aboyantz, qui acheva le tournage, puis le montage du film... qui se déroule en deux parties à peu prés égale... la premiere raconte, en une suite de gags misérables, l'éducation professionnelle de quatre jeunes recrues féminines (Babeth Étienne (l'ex de Johnny Halliday), Nicaise Jean-Louis, Catherine Serre et Sophie Michaud (celle qui s'en sort le mieux comme actrice) avec les gendarmes (Louis de Funès (Ludovic Cruchot, toujours maréchal des logis-chef), Michel Galabru (Alphonse Gerber, toujours adjudant), Maurice Risch (Henri Beaupied, maréchal des logis), Patrick Préjean (Antoine Perlin, maréchal des logis qui remplace le gendarme Charles Taupin joué par Jean-Pierre Rambal étant trop occupé au théâtre a cette période) et les fidèles Guy Grosso et Michel Modo qui jouent respectivement Gaston Tricard et Jules Berlicot, toujours maréchaux des logis...) qui vont avoir une certaine animation dans leur vie privée (dont leur épouses sont toujours joués par Claude Gensac (quel plaisir de retrouver la vraie Josepha) et Micheline Bourday : Mme Germaine Gerber depuis Le Gendarme et les Extra-terrestres...)... La seconde partie (moins affligeante que la premiere) est axée sur le kidnapping des gendarmettes par une bande de ravisseur dont le cerveau est joué par Jean-Louis Richard pour avoir les codes secrets de plans de missiles et des efforts successifs (Louis De Funès sera déguisé en Gendarmette ce qui lui vaudra une scéne avec la toujours délicieuse France Rumilly : sœur Clotilde devenue Mère supérieure depuis Le gendarme en balade) faits pour les retrouver... surtout que l'une est la fille d'un président africain (détails qu'on apprend de la bouche du colonel de gendarmerie (joué par le toujours talentueux Jacques François)...
Tout cela n’était ni fait, ni a faire, le scénario véhiculant des idées et des situations du plus parfait inintérêt ce qui donne un film invraisemblable (ce qui était un peu le cas des autres par ailleurs), sans originalité (le précédent en avait un poil plus), ponctué de maladresses formelles aux gags et a l'humour pesant qui exploite sans vergogne un filon aux mépris de toute imagination et de tout sens artistique... Quand je pense que c'est le dernier film de Louis De Funès (le pauvre... mes trois étoiles sont pour lui, uniquement... car sans lui... ce film serait du nivaux d'un Philippe Clair ou Max Pécas).