Du travail d'orfèvre.
On a un peu peur au début d'avoir droit à un drame bourgeois bien convenu, mais c'est Henri Decoin qui est aux manettes et il y a Danielle Darrieux qui nous scotche avec son sourire et son talent. Et...
Par
le 4 déc. 2018
Une riche héritière s'éprend d'un critique d'art, marié, dont la femme est assassinée. Le mari s'accuse du crime croyant la jeune fille coupable. Vingt ans plus tard, la fille qui est née de cette liaison apprend qui est son père et recherche le véritable auteur du crime. Comme parfois à l'époque, le film, produit par Alfred Greven (celui qui dirigea la Continental sous l'Occupation), a été tourné en deux versions, l'une allemande, l'autre française. Cette dernière bénéficie des dialogues de Marcel Aymé sous la direction de Henri Decoin qui met en scène pour la seconde fois Danielle Darrieux, 18 ans, avec laquelle il se marie en cette même année 1935. L'actrice joue un double rôle dans ce curieux marivaudage dramatique qui se termine en film à suspense. L'élégance de la réalisation fait oublier le caractère improbable du scénario avec une solide interprétation, beaucoup moins datée que beaucoup de celles de cette période avec notamment Charles Vanel, Maurice Escande et Jany Holt.
Créée
le 16 août 2018
Critique lue 328 fois
D'autres avis sur Le domino vert
On a un peu peur au début d'avoir droit à un drame bourgeois bien convenu, mais c'est Henri Decoin qui est aux manettes et il y a Danielle Darrieux qui nous scotche avec son sourire et son talent. Et...
Par
le 4 déc. 2018
Une riche héritière s'éprend d'un critique d'art, marié, dont la femme est assassinée. Le mari s'accuse du crime croyant la jeune fille coupable. Vingt ans plus tard, la fille qui est née de cette...
le 16 août 2018
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 27 mai 2022
76 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
76 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
70 j'aime
13