C'est le premier Béla Tarr que je vois et pas le dernier, car Le Cheval de Turin et une vraie beauté autant pour ces plans qui durent ainsi que cette ambiance et surtout cette image juste magnifique !
Alors oui, le film ne plaira pas à tout le monde, il en déroutera plus d'un.
Mais c'est là pour moi ou le film réussi a nous procuré l'émotion qu'il recherche.
Il ne veut pas que l'on passe un bon moment, il veut que l'on ressente ce temps qui durent durent jusqu'à ne jamais en finir !
Chaque jour terminé pour ce vieil homme et cette dame enfermer dans cette petite maison où il garde un cheval qui se laisse mourir de faim semble durée une éternité.
Et pour accentuer cette impression, Béla Tarr y réussi super bien !
Les personnages font tous les jours la même chose, c'est-à-dire pas grand-chose, ils mangent, ils essayent de nourrir le Cheval qui ne veut pas manger et essentiellement ils se figent, ils regardent la fenêtre d'un air monotone et mélancolique et ça dur à ne plus en finir et du coup le film et très immersive, j'ai vraiment eu l'impression d'être enfermé avec eu et j'en pouvez plus !
En plus de cela, à chaque fin de journée, il y a un texte qui dit ''premier jour'' ''deuxième jour'' ''troisième jour''... et là, c'est pareil, dès qu'ils vont ce coucher, que le fond noir apparait, on a envie que le film s'arrête, mais non, il continue encore et encore.
Et pour finir tout ça pour nous donner envie de déchiré le divan sur lequel ont et assis !
Les personnages décident de partir, on les voit donc préparer la charrette avec leur affaire qu'ils ont du mal à porter avec en plus un vent qui souffle très fort et ce cheval à moitié mort qu'il traine, ensuite dans un plan vu de loin (sublime par ailleurs) ont les voit tourner dans la direction ou ils disparaissent du plan, là le plan reste figé, ont ce dit saillait, c'est fini et là... ont les voit faire demi-tour et il rentre dans la petite maison et le film continus encore et encore…
En tout cas, ça a été pour moi une expérience folle et je suis fort intéressé de découvrir le reste de la filmographie de Béla Tarr.
Je pense être prêt pour Sátántangó.