Le pays où les bagnoles explosent et où les filles sont toutes blondes et en cuir
Je ne me souviens pas de l'effet que ce film a eu sur moi à sa sortie mais le fait que je m'en souvienne encore et que je prenne autant de plaisir à le revoir dix huit ans après devrait être une preuve suffisante de ses qualités à mes yeux.
Les gags font encore retentir un rire sonore de ma gorge car ils sont toujours aussi valable vis à vis des codes du film d'action qu'ils l'étaient à l'époque. L'univers de Last Action Hero n'est pas seulement celui de Jack Slater/Arnold Schwarzenegger mais de l'imaginaire d'Hollywood, la machine à rêve tels qu'on la fantasme (et non pas tel qu'elle est).
La pornographie existe dans son univers où tout le monde couche avec tout le monde, toujours prêt pour tout et avec le sourire. Le monde de Jack Slater est celui des films d'action, des courses poursuites à chaque coin de rue, des voitures explosant au moindre impact de balle et aux terroristes à ressort que l'on balance sans arrêt.
Last Action Hero exploite cette univers et ses codes autant en s'en moquant qu'en leur rendant hommage. McTiernan a participer à la création du film d'action moderne et le déconstruit donc avec facilité tout en montrant son intérêt pour lui et tout ce qu'il y a de divertissant a apprendre de nouveaux tours à une machinerie bien huilée.