A ses débuts, en à peine plus de 2 ans, Seijun Suzuki tourne pas moins de 10 films, des Séries B nerveuses (pléonasme), très inspirées du cinéma américain. L'histoire de La voix sans ombre, avec son journaliste plus finaud que la police, n'est pas d'une originalité folle, mais ce n'est pas tant cela qui compte que la manière avec laquelle le cinéaste emballe son récit, tout en angles rugueux et en électricité. La psychologie des personnages reste à quai et c'est assez dommage, concernant son héroïne, vite reléguée à la passivité et tributaire du dynamisme et de l'intelligence du reporter, qui en a pincé pour elle dans le passé. Et dont le zèle suppose que ses sentiments n'ont pas trop évolué.

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le 20 mai 2023

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