Petite fable écologique, premier film de sa réalisatrice chilienne Francisca Alegria, The Cow Who Sang a Song Into the Future berce son spectateur dans une ambiance ouatée, d'une douce lenteur.
Coproduction entre le Chili, la France, les États-Unis, l'Allemagne et aussi la Suisse, ce film international se veut aussi universel. L'histoire ne va pas s'ancrer dans un territoire, hormis quelques plans léchés de paysages, pour mieux évoquer ses problèmes sociétaux inscrits dans un écrin fantastique somme toute discret : le deuil, l'homosexualité, la transidentité, l'exploitation animale et les désastres écologiques.
Pourtant, évoqués au travers d'une famille aux personnages attachants, The Cow Who Sang a Song Into the Future ne devient jamais plombant. Un petit bonbon qui trace sa route dans le chemin des festivals, après son passage notamment à Sundance, Munich, Miami et maintenant Neuchâtel.