Je dois être franc, c’est l’excellent podcast animé par Nicolas Martin entouré de Sophie Grech, Alexis Roux, Arthur Cios et Simon Riaux, Réalisé Sans Trucage qui m’a donné envie de voir Das Lehrerzimmer, le troisième film de ce réalisateur allemand İlker Çatak, La Salle des profs en français.

Et j’avoue que je ne le regrette pas.

La Salle des profs est un film tendu et claustrophobique. Avec un scénario d’apparence simpliste, qui voudrait voir un film qui raconte qu’un vol à eu lieu dans la salle des profs ? Mais le scénario et la réalisation sublime ce pitch. Ce film oscille entre drame sociale et thriller psychologique avec des scènes suffocantes et une hallucinante toute droit sortie de l’Affaire Thomas Crown. Un régal.

Filmé en format académique source Wikipédia (d'un rapport de 1,375:1 pour les puristes). Pourquoi je précise le format du film ? parce qu’avec un cadre plus serré que la plupart des films d’aujourd’hui l’image enferme l’action dans ce cadre serré et certains cadrages enserreront plus encore l’action rajoutant des cadres dans le cadre.

Je parlais de claustrophobie un peu plus haut.

Porté de bout en bout par l’actrice principale Leonie Benesch qui est de tous les plans ou presque et qui est excellente en Carla Nowak, professeure principale de cette classe de cinquième.

Le reste du casting est très bon aussi que ce soit les élèves avec Leonard Stettnisch, Oskar, le bon élève. Un film interprété par des gosses est toujours un peu casse gueule mais ici le pari est réussi avec des réflexions des élèves très naturelles.

Le personnel enseignant et administratif est bien aussi, Eva Löbau vu dans Inglorious Basterds entre autres est extrêmement touchante et Michael Klammer a quand même tout du connard.

Je conseille vraiment ce film à tous les amateurs de thriller psychologique.

Das Lehrerzimmer a remporté l’Oscar du meilleur film étranger en 2024 avant cela il était couronné du meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleure actrice pour Leonie Benesch et meilleur montage. par la 73e cérémonie des Deutscher Filmpreis (Les césars allemands)

Des prix qui sont amplement mérités.

Merci beaucoup l’équipe de Réalisé Sans Trucage de m’avoir donné envie de voir cette pépite.

Gwangelinhael
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 2024 : Les films vus ou revus et Les meilleurs films de 2024

Créée

le 19 mars 2024

Critique lue 16 fois

3 j'aime

Gwangelinhael

Écrit par

Critique lue 16 fois

3

D'autres avis sur La Salle des profs

La Salle des profs
Yoshii
7

Claustrophobie scolaire

Par opposition à la douceur du regard lumineux de Leonie Benesch, "La salle des profs" diffuse le sentiment d'une œuvre un peu âpre, assez difficile à apprécier. Empruntant le chemin du (demi) polar...

le 4 mars 2024

32 j'aime

3

La Salle des profs
Sergent_Pepper
7

Tableau d’une accusation

Il est toujours plaisant de voir un film allemand se frayer un chemin jusqu’à nos salles, signe d’un succès outre-Rhin assez rare. La salle des profs, en écho aux tensions communes vécues par la...

le 7 mars 2024

26 j'aime

La Salle des profs
AnneSchneider
8

L’éducation confrontée à ses propres contradictions

La façon dont une société éduque ses enfants en dit long sur elle-même et Platon l’avait déjà parfaitement compris, qui déclarait : « Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et...

le 3 mars 2024

22 j'aime

18

Du même critique

Nino and Radiah
Gwangelinhael
9

Adieu Gaston, cornichons et téléfon

Il en avait marre de passer pour un rigolo, c'était un musicien avec de nombreuses fêlures et fan de soul de swing de funk et de pop. On ne voyait de lui que le clown de Mirza (satané Mirza) du...

le 16 sept. 2015

36 j'aime

7

Dans ma bulle
Gwangelinhael
8

Moi, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde...

Moi je mets 8 car je pense que c'est ce que vaut cet album et je ne comprends pas qu'il soit si sous-estimé sur SC. Cet album est honnête. Le flow de Diam's est bon, les textes sont bien écrits et...

le 2 avr. 2015

25 j'aime

3