Ayant vu l'intégralité gigantesque de la série originale, c'est avec empressement que j'ai eu envie de découvrir le résultat de ce film à sketchs. Je connaissais déjà un défaut qui risquait de me faire grincer des dents : l'absence d'une époque ( technique, performance, photographie en N&B so 60's ) et cette narration omniprésente de Rob Sterling qui incarnait notre Père Castor à tous dans un monde où l'impensable restait possible ! Le prologue fait figure d'un vagabondage anodin qu'on se demande presque pourquoi on regarde une conversation banale entre les deux hommes pendant quelques minutes. On va finalement constaté que ceci va clore parfaitement une boucle surréaliste via une sorte de running gag tenu par Dan Aykroyd. Je suis curieuse de connaître le choix du narrateur dans sa version originale ( Burgess Meredith qui est un acteur récurrent dans la série ou Rod Serling ? ) car la V.F apparaît indispensable, avec un charme en moins, par l'absence de la voix à Guy Chapellier. Un lot d'épisodes qui permet d'avoir une mise en bouche sur la portée fantastique des histoires en grande partie existante. Son atout est la direction des mains de maîtres dont on ne présente plus ! Un brin nostalgique, cartoonesque, risible, angoissante ou maléfique, vous aurez sûrement un préférence sur un épisode en particulier ou une réalisation qui vous touche plus particulièrement ; ex : Spielberg avec ce ton doux & amère d'un passé sous un syndrome de Peter Pan au bout du nez ( une manière de choisir sa pensée agréable pour prendre son envole ). Un format coloré pour glorifié une ambiance et une mise en scène voulut comme dans l'épisode de Joe Dante avec les nombreuses apparitions monstrueuses ; un risque, qui malgré tout, va mal vieillir avec le temps. Une écoute musicale de Jerry Goldsmith qui apporte un ton angoissant et magique. Un voyage qui vaudra une petite expérience colorée de près ou de loin à la Quatrième Dimension, sans rien attendre en retour.