notre obsession malsaine pour la jeunesse et la beauté

Le réalisateur Robert Zemeckis atteint de nouveaux sommets et s'élargit à de nouvelles dimensions dans cette comédie étrangement fascinante et sombre.
Étant si sombre et si exagéré, le film pourrait avoir des problèmes avec le grand public.
Doté d'un maquillage et d'effets spéciaux incroyables, ce film se distingue également par la volonté de ses trois stars glamour d'apparaître comme des personnages un peu moins que glamour.
Jouant contre le type, Meryl Streep, Goldie Hawn et Bruce Willis réussissent à créer le plus improbable des triumvirats. Hawn s'est déjà imposée comme l'une des meilleures actrices comiques, et Streep a régulièrement prouvé que les rôles comiques sans accent pourraient bien être son point fort. Mais c'est Willis qui s'en sort le mieux ici. Non seulement il nous fait oublier ses films d'action avec un sourire narquois, mais il nous fait oublier Hudson Hawk - ce n'est pas un mince exploit !
L'histoire s'ouvre à Broadway en 1978. Willis joue de manière convaincante Ernest Menville, un chirurgien plasticien ringard mais super talentueux. Avec la simple fiancée Helen (Hawn), ils assistent à une horrible version musicale de "Sweet Bird of Youth", mettant en vedette la célèbre Madeline Ashton (Streep), qui se trouve également être une vieille amie, ou quelque chose comme ça, d'Helen.
Après le spectacle, Ernest flatte Madeline tandis qu'Helen craint que l'actrice ne vole à nouveau son homme. Quand, en fait, Ernest et Madeline se marient, le sort de tous les trois est scellé.
Sept ans passent et nous découvrons qu'Helen est maintenant un ermite obèse dégoûtant, toujours obsédé par la trahison de Madeline et Ernest. Le maquillage ici est si convaincant qu'il devient vraiment énervant de voir notre belle Goldie dans un tel gâchis. Quoi qu'il en soit, la vengeance traverse enfin l'esprit d'Helen, et sept autres années passent rapidement.

Nous découvrons maintenant que la romance entre Ernest et Madeline est si morte qu'elle commence à pourrir. Nous avons une idée de cela après qu'un domestique ait réveillé Ernest, évanoui sur le sol, à cause de l'alcool et que ses premiers mots soient: "Est-ce que c'est déjà levé?"
le décor est maintenant planté pour une bataille de volontés qui devient assez physique. Sans trop en dévoiler, Helen et Madeline finissent par prendre une sorte de potion éternellement jeune d'une Isabella Rossellini mystiquement étrange (qui s'affirme davantage comme la nouvelle reine du bizarre). Cela conduit à un combat brutal entre ces deux immortels qui rendrait un Terminator fier. En fait, les effets spéciaux ici sont similaires à ceux de Terminator 2

Les effets sont impressionnants, bien que parfois trop horribles pour en profiter. Dans l'ensemble, cependant, La Mort vous va si bien est intelligent, différent et follement divertissant, tout en commentant notre obsession malsaine pour la jeunesse et la beauté. Ce type d'obscurité éclaire l'écran.